j'ai eu un grand passage où des évènements difficile émotionnellement ont dû être gérer... Mais l'essentiel c'est que je relève la tête...
Depuis aujourd'hui, il y a eu un aménagement de mon travail. Je ne serai plus de garde 24h/24 7jrs/7... ça va me permettre de souffler un peu et de pouvoir m'éloigner sereinement de l'hôpital. Les week end et les semaines de garde de Léopoldo ne seront plus sous ma responsabilité... Le stress diminue subitement d'un coup et je trouve que c'est vraiment bien.
aujourd'hui j'ai fait aussi une réunion d'unité fonctionnelle avec le personnel de la maternité entre autre sur la contraception... je crois que c'est sur ce genre de thème que le choc interculturel est vraiment grand... On est dans deux mondes complétements différents ou certaines choses peuvent être comprises mais d'autre pas du tout... J'ai évoqué les méthodes d'aides à la procréation... ça les a tous révolté en disant que les enfants qui naissent ainsi sont pas normaux... Je crois qu'il faut que l'on pose un regard respectueux sur ces différences en n'oubliant pas que ce n'est pas nous qui avons la vérité. Et oui les enfants n'ont pas vraiment la même valeur dans mes deux pays... Don de Dieu? Coût supplémentaire? Les deux sont en fait une réalité mais la proportion de leur importances dépends de chacun...
J'ai découvert pendant ces cinq derniers mois l'importance du temps... tout prend son temps et on ne peux pas tout bousculer... Le temps permet de souder et d'approfondir des choses, il permet de mettre les mots et de comprendre... et puis quand on y pense, prendre le temps permet de moins stresser... Faire aujourd'hui ou demain des choses du quotidien finalement ne change pas grand chose... et puis prendre le temps c'est aussi avoir cette disponibilité nécessaire à l'accueil de l'autre.
Pour le théâtre, pour l'instant c'est tombé à l'eau... j'étais la seule à m'en occuper et en plus c'est vraiment difficile avec les filles... elles sont tellement peu réceptives en cours et leur niveau de français est tellement bas que je n'étais pas prête à me lancer la dedans seule.
j'ai réalisé il y a peu de temps qu'en fait ce n'était pas les maths leur difficultés mais le français... Mais il faut reconnaître qu'en maths il y a des gros mots qui se comprennent facilement avec le français... comme « extrémités »...
la vie fil à tout allure et il est impressionnant de voir comme parfois ça passe vite et lorsque ça ne va pas ça passe lentement... impressionnant
en tout cas je suis là, toujours debout prête à repartir et à continuer
à bientôt
Marie