Solidarité internationale : une Lyonnaise s'engage pour un an au Tchad
Marie Fraisse, une sage-femme qui s'envolera pour le Tchad en septembre
Marie Fraisse, sage-femme de 25 ans, va quitter Lyon début septembre pour rejoindre le Tchad. Cette jeune femme a décidé de s'engager un an comme volontaire de solidarité internationale avec la DCC (Délégation catholique pour la coopération). Cet organisme est un service de l'Église et une ONG de développement agréée par l'État. Marie Fraisse a fait appel à la DCC car son engagement s'inscrit dans une démarche de foi.
« Cela fait un certain temps que je mûri l'idée de partir en volontariat de solidarité internationale et puis à la fin de mon contrat avec l'hôpital de la Croix-Rousse j'ai décidé de me lancer », explique la jeune femme.
Après plusieurs étapes de recrutement, où les motivations des candidats sont vérifiées, la DCC a sélectionné Marie Fraisse. Ainsi cette rentrée sera peu ordinaire pour cette sage-femme, qui exercera pendant un an dans un hôpital à Goundi dans la brousse au Sud-Est du Tchad.
Marie Fraisse n'est pas naïve : elle sait qu'elle ne changera pas la situation de ce pays « Je veux me mettre au service des autres et découvrir une manière différente d'exercer mon métier », confie-t-elle. Ce n'est pas pour autant que Marie Fraisse part sans appréhension mais elle sait qu'elle sera en sécurité. « Au moindre problème dans la région je serais rapatriée. Le plus dur sera d'être loin de ma famille, et de mon fiancé. » Pour être bien préparée, cette jeune diplômée a participé à un stage au mois de juillet. Elle a pu suivre des conférences sur l'interculturalité, les droits de l'homme, le contexte géopolitique du Tchad… Dernière étape : le rendez-vous au service de médecine tropicale pour choisir ses médicaments contre le paludisme. Ainsi Marie Fraisse sera prête pour s'occuper des naissances et gérer l'encadrement de l'équipe locale. « Je sais que ce ne saura pas facile tous les jours mais cette expérience sera tellement enrichissante, c'est une chance extraordinaire. »
je tiens à souligner que ce n'est pas tout à faqit ce que j'ai dit et qu'avant la DCC je pars avec les JVI (Jeunes Volontaires Internationnaux). Cet oubli est pour moi assez dommage car c'est avec eux que le projet s'est monté.
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